Tout le monde a lu les gros titres des revues et magazines affirmant la proximité de l'homme et du chimpanzé.
Cette affirmation était basée sur certaines données génétiques qui devaient démontrer la théorie de l'évolution. Aujourd'hui les données complètes sont publiées et montrent exactement l'opposé.

08 Juillet 2025    -  154  





Voilà des décennies que les partisans de la théorie de l'évolution nous répètent inlassablement que l'homme et le chimpanzé ont un ancêtre commun, qui aurait vécu il y a 6 millions d'années, leur argumentaire reposant sur les similitudes génétiques entre les deux espèces.

" L'homme et le chimpanzé partagent 98,5% de leur ADN " peut-on voir dans les magazines, les livres scolaires, les reportages télévisuels et les conférences internationales. Mais ce n'est pas parce qu'une idée est répétée mille fois qu'elle est vraie.
Surtout que ce pourcentage de correspondance ne concerne que certaines régions du génome et non pas la totalité. Et justement, concernant le génome de l'homme et du chimpanzé les avancées technologiques récentes mettent en évidence une toute autre réalité.

Tandis qu'au début du millénaire l'étude du génome était extrêmement longue, coûteuse et parcellaire, elle est devenue plus accessible et mieux maîtrisée. Grâce à une technologie de séquençage de l'ADN très avancée, combinée à de nouveaux algorithmes puissants d'assemblage et d'alignement de longues séquences d'ADN, on peut aujourd'hui analyser les chromosomes dans leur totalité et non plus partiellement.
La prestigieuse revue Nature vient d'ailleurs de publier une étude portant sur les génomes de six grands singes (1) : les auteurs affirment avoir séquencé complètement 215 chromosomes sans lacunes, d'un bout à l'autre (T2T - de télomère à télomère), avec une très grande précision, c'est-à-dire qu'ils ont analysé 99,5 % du contenu de chaque génome. C'est donc une étude dont les résultats sont excessivement importants !

Les auteurs de l'étude pensent que leurs analyses aideront à mieux comprendre les mécanismes de l'évolution. Pourtant les données qu'ils présentent dans les « Supplementary Information » (« informations supplémentaires », un document de 173 pages, distinct de l'article initial), ne sont pas du tout conformes aux prédictions de l'évolution. En fait la similarité de l'ADN autosomique (hors chromosomes sexuels) du chimpanzé par rapport à l'homme n'est que de 85% en utilisant des génomes haploïdes et de 84% en utilisant des génomes diploïdes. On est donc très loin des 98,5% annoncés.

Par contre ces niveaux de similarité d'ADN de 84% à 85% entre l'homme et le chimpanzé confirment les prédictions des scientifiques créationnistes, notamment les études réalisées en 2016 et 2018 par Jeffrey P. Tomkins (2).
C'est d'ailleurs ce qu'affirme depuis longtemps le généticien André Eggen, membre du Comité Francophone Bible et Science - comme il le résume justement dans une courte vidéo de 2022 ! (3)

98,5% ou 85% de similitude, qu'est-ce que cela change, se demanderont certains ? Alors essayons de visualiser la quantité d'information contenue dans les 3 milliards de paires de bases de l'ADN de chaque cellule humaine : on pourrait la comparer à 1 000 livres de 500 pages chacun. Une différence de seulement 2% équivaudrait déjà à 60 millions de paires de bases, soit 20 grands livres d’information. Et nous parlons aujourd'hui d'un minimum de 15% de différence sur l'ensemble du génome entre l'homme et le chimpanzé. Or il faut bien admettre qu'il est rigoureusement impossible que 450 millions de mutations de l'ADN (15 % du génome) puissent se produire par hasard !

Ces dernières données montrent donc clairement que l'être humain est très différent de tous les animaux, y compris des singes. N'est-ce pas justement ce qu'affirme la Bible ?
L'homme est une créature à part, merveilleuse, précieuse, faite à l'image de Dieu (Genèse 1:27), dotée d'un génome spécifique, d'un esprit intelligent, d'une pensée transcendante, d'un sens moral et d'une inventivité absolument uniques.
Une fois de plus, la vraie science confirme les Saintes Écritures.

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NOTES - COMMENTAIRE
Source : Science Uprising > Chimp Genome Markedly Different from Human - Jeffrey P. Tomkins, PH.D - Institute for Creation Research
1. Étude de Yoo, D. et al. 2025. Complete Sequencing of Ape Genomes. Nature. 641: 401–418.
2. étude de J.P.Tomkins, 2016. Analysis of 101 Chimpanzee Trace Read Data Sets: Assessment of Their Overall Similarity to Human and Possible Contamination With Human DNA. Answers Research Journal. 9: 294–298.
3. Courte présentation en vidéo d'André Eggen - 2022 > Homme et chimpanzé, un ancêtre commun ?